Une voiture hybride d’occasion est-elle un bon investissement ?

Une voiture hybride d’occasion est-elle un bon investissement ?

La sobriété en consommation énergétique, la fiabilité mécanique, le bonus à l’achat constituent les principaux arguments pour convaincre les acheteurs de voitures neuves à orienter leur choix vers les véhicules hybrides. De plus en plus plébiscité dans le neuf, ce type d’automobile commence à envahir le marché de l’occasion. De nombreux potentiels acquéreurs se demandent si une voiture hybride de seconde main représente un bon investissement. Ces chiffres concernant les modèles hybrides de chez Toyota devront sûrement les intéresser.

Une valeur vente incertaine dans le secteur de l’occasion

La facilité de revente constitue aussi un critère non négligeable lors de l’achat d’une voiture neuve. Ces modèles d’automobile connaissent un succès grandissant auprès des acheteurs malgré les doutes au sujet de la fiabilité de leurs technologies. La faiblesse du coût kilométrique et la réputation de fiabilité des véhicules hybrides de Toyota ont dynamisé le secteur de l’occasion du marché de ce type d’automobile. Cependant, l’incertitude plane quant à leur valeur de revente. Ce qui explique un taux de réticence encore plus élevé vis-à-vis de ces voitures.

Une bonne valeur résiduelle pour les véhicules hybrides Toyota

La valeur résiduelle des voitures hybrides Toyota dépasse maintenant celle des modèles dotés de moteur essence et diesel de la même marque. Pour la Toyota Auris qui se décline en 3 alimentations énergétiques différentes, la valeur de revente du modèle hybride est plus élevée par rapport aux modèles diesel ou essence. Il en est de même pour la Toyota Yaris hybride qui conserve une valeur de revente équivalant à 58 % du coût du neuf après 4 ans d’utilisation. Les premières places des podiums des classements par catégorie du palmarès allemand Wertmeister 2015 sont occupées, il faut le rappeler, par des véhicules hybrides.

Un contexte encore incertain dans l’ensemble

Toutefois, le contexte n’est pas généralisé. Malgré la réputation dont jouissent les modèles hybrides de Toyota, les valeurs de revente restent assez basses. En moyenne, les valeurs résiduelles indicatives dégringolent à 36 % au cours de la quatrième année, après respectivement 70 %, 55 % et 44 % après 1 – 2 et 3 ans d’utilisation. La Toyota Prius fait partie des exceptions. D’après le palmarès Wertmeister, ce modèle conserve encore 55,5 % de sa valeur après 4 ans.

Le principal handicap des véhicules hybrides sur le marché de l’occasion

Selon les professionnels du secteur automobile, la faiblesse de la diffusion des véhicules hybrides constitue le principal handicap de ce modèle d’automobile dans leur secteur d’activité. Une analyse des requêtes sur certains sites de petites annonces démontre que malgré l’essor du marché de l’occasion, les voitures hybrides ne représentent que 0,3 % des transactions réalisées entre janvier et juillet 2015.


 

 

Un investissement judicieux au final

Il ne faut pas perdre de vue que la dépréciation représente la plus grande part du coût annuel d’une voiture. Même s’il s’avère plus onéreux à l’achat par rapport à son homologue à essence ou diesel, l’investissement dans un véhicule hybride se révélera au final plus judicieux. L’acquéreur aura l’opportunité de récupérer le surcoût à l’achat lorsqu’il décidera de revendre l’automobile après quelques années grâce à une valeur résiduelle plus importante.

Le délai moyen de la revente des voitures hybrides d’occasion constitue un autre indicateur. Celles-ci trouvent plus rapidement preneur par rapport aux véhicules diesel équivalents même si elles coûtent nettement plus chères que ces derniers.